Les meules

Elles hérissent les prés autour de nous, tantôt fantôme à la Caspeŕ ou jeune fille penchant sa tête aux longs cheveux. Trapue, elle laisse parfois dépasser la pointe de son centre ligneux, telle une sonnette de réception d’hôtel. J’en ai vues qui nous épiaient derrière une barrière,  une autre qui écartait un bras sous sa burqa, une aute encore exhibait son ventre rond de femme enceinte… la dernière, qui montrait chevilles et genou n’aurait pas gagné sans autre son ticket d’entrée pour le monastère de Voronet ! On les grandit à la fourche, il en est même que l’on déplace tout entière ! Parfois élancées, parfois bedonnantes, elles se suivent sur l’herbe fauchée comme les notes de musique sur une partition, faisant un hymne au paysan et au long labeur de toute sa famille. 
Qu’il est beau le travail ainsi terminé de la fauche et du ramassage du foin !
Moi, je chantonne doucement au passage…
« Voici venir les Barbapapas…! »

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Meules sicules… (sic!)

2 réponses à “Les meules”

  1. Laurence dit :

    Alors là, je reste scotchée devant autant de poésie !!!
    Ça fait envie la Roumanie…

    Merci pour ces clins d’oeil et bon vent pour la suite de votre périple ;-)

    On pense bien souvent à vous !!

    Plein de bisous

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