Roumanie Transylvanie
Demain et après-demain, la « Transalpina » (= lien direct Nord-sud entre la Transylvanie et la Valachie à travers les Carpates ) nous occupera à plein mollets (trois cols, dont le plus haut sur sol roumain à 2100m, espérons que la météo sera sympa).
Est-ce à cause-de-parc’que ce passage imminent, ou de par l’excès de photos et d’expériences fortes vécues, ou pour éviter le trop plein à trier,… ? De fait, je me réjouis de retracer quelques moments de notre passage en Transylvanie.
Tout commence par un emblématique Sânmartin où nous pouvons, après quelques péripéties, trouver une chambre chez l’habitant. Le souper nous permet, grâce à l’entregent d’un genevois, de vivre un fort agréable moment de partage avec le maire local (Meyrin fonctionne en tant que partenaire « villages de Roumanie »). Édifiantes discussions, nous comprenons mieux le flot ininterrompu de motards pendant la journée: une manifestation organisée pour protester contre le noman’s land légal régnant lorsque des gitans sont impliqués, ici dans un lynchage (par les tziganes) – un motard ayant accidentellement renversé une enfant. Oooops. Le maire András (hongrois sicule) en connaît un bout, en tant que professionnel pour 2000 habitants, sur sa commune. Merci pour ces partages.
Puis, après quelques détours sur routes secondaires (bienvenues), Prejmer et son église fortifiée. Nous sommes éblouis, impressionnés. L’église nous est familière, ce qui n’est pas forcément le cas des temples orthodoxes croisés précédemment, le système de chambres/greniers/refuges… impressionnant ! La salle d’école (une reconstitution) me ramène aux réalités scolaires d’alors … je vous laisse comparer !
Brasov, après une entrée bien rectiligne à 4 pistes et très fréquentée, nous enchante dès les premiers pas (à pousser notre « long vehicle » dans le « centru »). La pension est parfaite et nous permet de sécher notre tente et notre lessive du jour, il était temps. Place au tourisme ville, à l’enchantement pimenté d’un concert d’orgue (J-S Bach) à l’église noire, place au repos aussi !
110km plus loin (une longue étape par vent contraire et températures froides,) nous nous arrêtons dans un camping « magique », non loin d’une abbaye cistercienne – ou ce qu’il en reste – en fonction du XIIIeme au XVeme. C’est Carta.
Sibiu, après – et ça devient une habitude – quelques kilomètres en 4 pistes… Sibiu se révèle splendide, magnifique ! Nous séchons la tente et prenons le pouls de cette ville splendide, y compris en dégustant un concert Händel avec un directeur « suisse » (Stephen Smith) et une mezzo-soprano remarquable, Suisse également (Annina Haug).
Vive la Roumanie ! Quelle découverte…
Wouaw,wouaw,wouaw
Wouaw,wouaw,wouaw
Parfois y’a des chiens qui nous courent après et qui font comme toi !!!
Suite et fin de notre message:
Quelles merveilles ces photos et qu’est-ce-que vous racontez bien!
Aaaaaaaah si j’avais une baguette magique…
Merci… On est conscient de notre chance et privilège ! Becs…
Vraiment super ! Quelle chaleur dans ces murs, ces maisons aux couleurs chaudes, beaucoup d’églises, n’est-ce pas ? A+ bisous à vous 2
un grand merci pour avoir retrouvé ma moto bleue …
Affectueusement Pierre cailloux de roche ….