Faire un trajet à travers les Alpes en été… c’est aussi, réchauffement climatique oblige, l’occasion de voir (de visu) quelques détraquées météorologiques du moment. Nous étions à Feldkirch, confortablement installés dans notre tente étanche mais néanmoins très sollicitée par les trombes de pluie de soirée et de nuit quand, quelques vallées plus loin, dans la Pinzgauer ( ! ), des crues pas possibles ont fait sortir la Salzach de son lit, et pas en pyjama mais en habits de combat avec nuntchakus et autres Morgenstern pas sympas !
Nous avons vu les restes alors que, déjà, beaucoup de monde œuvre pour tenter de faire revenir les choses à un semblant de normale ! Les champs sont inutilisables, limons et eaux stagnantes, des balles de silos envoyées valser plus loin sont dans le ruisseau, la ligne de chemin de fer non électrifiée ( ! ) est hors d’usage pour un temps c’est évident, des terrains de foot vont attendre un moment avant que l’équipe de waterpolo passe la main. Plus haut, après le Gerloserpass, la route s’est effondrée et ne laisse passer que les intrépides à deux roues, pfffff…
Le tout, ironie de l’histoire, avec déjà quelques catastrophes connues par le passé et quelques idées de re-corrections du lit endigué de la rivière ! Peut-être faudrait il accélérer le processus ?