Chez nous, il n’utilise plus son véhicule pour se déplacer, mais pour faire du « sport », de l’exercice, du « fitness », pour se faire du bien, quoi.
On en croise énOrmément  le long de la Donau, p.ex. Mais on voit aussi beaucoup de gens qui voyagent à vélo, c.-à-d. avec des bagages (plus ou moins fournis selon qu’ils se déplacent « en escargots » ou qu’ils dorment à l’hôtel).
Il semblerait que quelque chose d’impalpable relie en particulier ces habitués du voyage en 2-roues. Une philosophie, un je-ne-sais-quoi qui fait qu’on se reconnaît au coin de la rue, une dégaine, un vélo chargé…, une étincelle au fond des yeux, un sourire, un geste quand on se croise. On se « reconnaît » dans l’autre, dans ce qu’il vit. Pas besoin de créer un lien, il existe déjà. Et la conversation est teintée de passion et d’intérêt pour ce que fait l’autre.
Nous nous sommes amusés à prendre en photo certains d’entre eux.
Mais il y avait aussi ce couple d’anglais en tandem, venu photographier le nôtre, ce couple d’autrichiens que nous avons dépassé en Tchéquie et revu le lendemain matin, dont le gars 
nous a dit qu’il nous avait déjà vu sur le Donauradweg ! 
Un autre, hollandais, croisé sur la route de Prague qui nous disait trouver le chemin « collineux » (hard)… on lui souhaite bonne chance pour la suite! 
Vers Linz, ces retraités à vélo qui nous ont accompagnés un moment pour nous remettre sur la bonne route… Celui qui a rebroussé chemin pour nous poser des questions!
Mais on gardera surtout dans un coin de nos mémoires les conversations chaleureuses avec Priscille et Bernard d’Albertville à Feldkirch, Sylvie et Jean-Claude à Innsbruck, le couple de St-Etienne croisé dans les rues de Vienne, les Hollandais Astrid et Jaap en Tchéquie vers le château Cervena Lhota, le couple basque (espagnol) avec leur petite fille de deux ans au camping de Melnik. 
Cyclos ou pas, nous allons au devant de bien d’autres rencontres et c’est aussi ça qui fait notre voyage et le rend si passionnant!