Un faux mais vrai départ pour 6 jours – direction Louhans

Une opportunité avant notre « grand » départ en UK s’est proposée. Direction Louhans.
Elle va pile poil entre des rendez-vous et des contrôles avant le départ (celui vers l’UK).
Pour nous, ce sera la possibilité de tester le tandem chargé (sacoches avant et arrière et par-dessus, sacoche de cadre, en somme tout le matériel pour l’autonomie).
On en profitera pour voir si nous, en tant que moteurs sans électricité, nous suivons.


Ci-dessous, dans le lien Komoot, le compte-rendu résumé de notre périple. Les différentes étapes de chauffe y sont également référencées.


Une première journée assez chaude même si le vent contraire nous gardait dans des zones supportables. Sauf sur la grande montée de Boudry par contre. Beaucoup trop chaud. Puis l’Areuse nous a offert du répit.


Une 2ème belle journée. Nuit de camping exceptionnelle pour Charlotte. Elle devait récupérer sans nul doute. Quant à moi, OK, sans plus. Pain baguette chaud et pains au chocolat. Sympathique démarrage en douceurs.

Moins de dénivelé aujourd’hui, c’était aussi le choix de faire les premiers kilomètres sur la route principale. Le 19% noté sur l’autre proposition Komoot nous a semblé de trop. Du coup, voitures et stress intense dans un tunnel de 400m à la montée.

Magnifiques paysages très « Doubs » ensuite, des lacs splendides, des forêts somptueuses et des prairies fleuries (non fauchées) à n’en plus finir. Il fait bien assez chaud, même si le vent arrière nous rafraîchit la moindre. 

Pas évident de trouver de l’eau, le bistrot (plein à craquer) nous permet de récupérer de l’eau très froide, hmmm !

Église et son porche à l’ombre pour le picnic, situation idyllique. Ça c’est après 53km, une pause plus conséquente s’imposait.

Suite de l’après-midi avec encore bien des faux plats et des montées, chaud chaud devant. Puis splendide descente qui nous amène le long de beaux lacs dont un qui accueille bras ouverts, euh, vraiment ? Le camping est fermé depuis trois, un chalet ? On continue vers l’autre bout du lac. Ah, non, pas pour les tentes. Camping sauvage? On va voir ce qui est possible mais ça semble compliqué. Trouvé un chemin d’accès pour un champ, ce sera parfait. Manque la rivière ou le point d’eau, on va faire avec. 


31 mai, 3ème jour

Plusieurs réveils, oiseaux (ça va) et ULM (pourquoi si tôt et grrr qu’est-ce que c’est bruyant). Une fois les fourmis débarrassées, on peut se remettre aux joies du porridge du matin (un must lors de nos randos). 

Journée chaude dès les premiers dénivelés pourtant peu importants. Joie de faire une route verte (la PLM sur un ancien tracé ferroviaire). Pour une fois, plutôt enchantés du trajet et que de tunnels rafraîchissants. 

Arrêt à Lons-le-Saunier, on prend le temps. Terrasse et voitures à gogo, au pas. 

L’histoire locale est chargée par contre (voir la plaquette). Est-ce que ça laisse des traces au XXIème ? 

Voie verte, beaux aménagements dans les écriteaux et panneaux, mais où sont les bancs ou les tables pour l’arrêt picnic?

Arrivée où on avait une adresse! Yep


1er juin, 4ème jour

Nuit chez nos hôtes, après une soirée de rois et un jeux sympa (Splendor).

Petit déjeuner costaud et hop dans la fournaise qui se fait déjà bien sentir. 

Même chemin qu’hier mais à la montée. Ça change et ça va moins vite.

Avons croisé une famille à vélos et la monture de Madame avait un sérieux problème avec la chaîne et le dérailleur. Qu’est-ce qu’on est bien avec notre Pinion !

Le temps est à l’orage pour ce soir, il va falloir bien planifier la fin de journée. 

Picnic de midi dans une aire de repos, pétanque et vidange camping-car + toilettes et coin protégé avec table, le luxe. Comme ça on sait qu’à part les cimetières, ces bornes blanches sont aussi un bon plan pour l’eau. 

Discussion avec deux randonneurs à pieds avec un berger allemand paresseux. Marrant.

Vue sur le lac de Chalin, depuis le belvédère, très joli. L’infrastructure touristique semble un peu surdimensionnée ou, du moins, prenant beaucoup de place. 

Hmmm camping ouvert juillet et août, oooops. L’orage menace et ça gronde. 

Ok, ce sera à l’entrée du camping, table à disposition (si on arrive l’utiliser avant la pluie). 

Tarp déployé selon le brevet Rueff, tente au sec (si ça tient) et demain pliage au sec aussi. 

Une certaine fatigue se fait sentir, pâtes au bouillon et, hop, au lit. Correctif, pâtes au bouillon a même la casserole directement dans la tente. Les érables ne font plus écran à la pluie. Gasp 


2 juin, 5ème jour

La nuit était mouvementée, vents tempétueux parfois (avec le tarp qui claque ça fait tout de suite impressionnant) et pluie qui arrive en grosses gouttes (il ne faudrait jamais poser sa tente sous un arbre).

Pliage facile avec un tarp bien mouillé (qui pèse plus lourd) et tente assez sèche. 

On peut prendre le temps du porridge matinal, tout va bien. Et la prochaine boulangerie nous présente ses croissants aux amendes et chocolat, parfait. On est prêt pour affronter montées et pluies intermittentes. Parfois trop c’est trop, halte obligée. Par exemple temps de midi au restaurant du Lac où nous avons bien profité du déjeuner et prolongeons le temps dans le bistrot en attendant l’accalmie peut-être envisageable. Ensuite nous voulons rejoindre le camping de Fleurier (on connaît déjà et j’y ai oublié – à l’aller – mon flacon de savon-douche ooops).

Alors vu la densité des gouttes, on va faire honneur à l’endroit où nous avons mangé et rester ici pour la suite de la journée et nuit. 

Douche et bon repos en vue. Top. 


3 juin, 6ème jour

Après une bonne nuit à la chotte (quelle pluie hier après-midi et cette nuit, on le voit aux différents cours d’eau aujourd’hui).

Hôtel vraiment sympa mais en sursis probablement, leur retraite approche et personne pour reprendre. Le standing de ce type (1* peut-être 2), pour des chambres charmantes mais clairement d’un autre siècle, n’existera plus. Les campings n’accepteront plus les campeurs par contre bungalow ou mobile home de luxe, no problem. On va définitivement ne faire que du bivouac ou du WS. 

Après le petit-déjeuner de luxe ce matin, tôt, départ possible à 8:10 pour Neuchâtel. Le suivi météo nous incite à prévoir de prendre le train pour Bern depuis NE. 

Magnifique route de retour avec tous les souvenirs de l’aller encore en tête. Le dénivelé de l’Areuse nous impressionne (on a fait ça, nous? Le premier jour ?). 

La dernière côte c’était donc pour monter à la gare de Neuchâtel. 

Voilà, ce tour de 6 jours est derrière, restent quelques éléments à réfléchir encore pour notre grand périple à venir, le plus vite possible on l’espère. 

Certains éléments ne feront plus partie du voyage, c’est sûr. Faudrait-il ajouter certaines choses ? Ah, oui, le papier Résard ou Sopalin. 

Magnifique grand tour de chauffe, merci à ma stoker aussi! 

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