Parfois, une scène cocasse ou particulièrement bucolique sur le bord de la route. Mais le tandem file, et le temps que la photographe réagisse…
Ailleurs, j’aimerais bien prendre des gens en photo. Mais il faudrait s’arrêter et demander : je n’aime pas le faire à la « sauvette »…
D’autres fois, les scènes sont plus graves. Je me refuse à photographier la misère. 
Quant aux déchets, il y en a parfois tellement, au bord de la route, qu’on a de la peine à le croire ! Je n’ai pris que quelques flash pour l’exemple, mais assurément pas les pires… 

• la poule et ses trois poussines qui traversent vite, vite la route juste devant nos roues… piiip! piiip! piiip!
• le champ de maïs (toujours la même largeur : 6 tours de pédale!) en phase de récolte : vieille dame assise arrachant les épis, homme coupant les hautes tiges bien sèches, jeunes les attachant debout en meules. J’ai le temps d’apercevoir que les tiges de maïs non encore fauchés servent de vestiaire : c’est qu’il fait chaud !
• les charrettes « tricycles » variées, fabriquées sur la base d’un vélo ou d’un vélomoteur (avec transport à l’avant ou à l’arrière). On a même vu circuler un vélo avec un petit moteur bricolé sur le moyeux… le parfum dégagé était moyen!
• les coiffes des femmes – outre le foulard musulman, vu surtout en Macédoine – intrigantes : ici (en Albanie) une sorte de turban un peu défait posé en équilibre sur la tête, là une « toque » noire, plate sur le dessus, finissent en foulard noué derrière la tête et pendant sur la nuque et parfois des deux côtés du visage. 
• les « vieux », au parc ou sur une terrasse, en pleine partie d’échecs ou de dominos
• l’âne disparaissent sous sa charge de paille de maïs 
• la charrette de même, dont on ne voit plus que les roues (rarement parallèles d’ailleurs…)
• les deux femmes croisées au détour d’un virage en pleine montagne, chargées de leur immense lot de lot de fougères (litière pour les chèvres?)
• dans ces mêmes montagnes : d’où vient le cantonnier travaillant avec sa pelle au milieu de nulle part? et jusqu’où ira-t-il?
• le tricycle-charrette rempli « jusqu’au ciel » de sacs pleins de bouteilles de PET ramassées dans les ordures. Les gens qui conduisent ces véhicules sont généralement basanés et ont l’air miséreux. Probablement des Roms…
• les gens qui font les poubelles pour faire de la « récupe » ou trouver de quoi se sustenter…
• les bidonvilles… le dernier à l’entrée de Durrës… cahutes faites de bois et de bâches plastiques, juste à côté de la décharge…
• les déchets… qui défigurent le paysage (surtout aux abords des localités) de façon parfois difficile à croire (à comprendre pour nous…)
• le ruisseau blanc, probablement de la chaux qui s’y déverse…
• le « pire » (vu une seule fois) : au bord de la route, à l’arrivée à Durrës (en localité, donc), les déchets brûlent au bord de la route (un bon feu!)… y compris à l’intérieur du container!

Je préfère revoir les photos que nous avons vraiment faites. Elles mentent parfois un peu, mais pas tellement !