UK 2025 – Jour 6 à deux mains – Marne
En mode Komoot, comme d’hab, et en compilation, les versions pilote et stoker.
Samedi 14, J6 – le regard du stoker puis celui du pilote
Au son de l’alouette je veille et je dors
Accueil gazouillant triomphal hier soir et toujours aussi enjouée ce matin. Concert ininterrompu des cousines le long du chemin au-dessus des prés et champs. De temps en temps, l’écho sonore d’une forêt. Kaléidoscope de jaunes, de verts, de bleu et de soleil. Même un champ de blé ponctué de rouge, style « Monnet ». Le goût incomparable des cerises noires offertes au long du chemin.
Puis le canal et ses 50 nuances de verts. Occasionnellement le gris d’une usine à droite.
Et soudain une ambiance moins lumineuse. Aquarelle de ciel gris-bleu. Ça gronde devant à gauche. Quelques gouttes et le déluge. Écluse numéro 28 et les (plus rares ici) frondaisons en guise d’abri. 10 minutes vites passées et deux cyclistes bien mouillés. L’orage a croisé notre route et s’en est allé à droite. Nous on repart droit devant. Alternance tropicale de courants chauds et moins chauds, odeurs moites et sucrées de quelques (énormes!) platanes, grosses larmes des arbres qui se penchent sur les premières touffes de renouées de la journée. Le goût de l’escargot aux raisins et l’accueil chaleureux à Bar, on repart presque secs à la montée (raide ^^). La pluie a le goût du Bouchon, de sa terrasse et du cadeau des boissons. On se souviendra de l’accueil à Bar le Duc!
Le canal qui nous mènera au Lac du Der sent les 50 nuances de gris, de lichen et de mousse, de soleil, de chaleur, de ligne droite et de derniers km (en trop ?) de la journée.
UK 2025 Jour 6 selon le pilote (et c’est plus long, warning)
Après une descente sur une route pas goudronnée, on retrouve une piste cyclable ET un canal (de la Marne au Rhin). On n’arrive pas à suivre avec tous ces canaux et même qu’il paraît qu’ils sont des fois aussi là pour réguler le débit de la Seine. Le Der, lac artificiel, est là avant tout pour ça.
À Boviolles, discussion avec deux personnes par hasard dehors. Un café par ici ? Ah non, y’avait mais y’a plus. Rentabilité encore et encore. Discussions sur les éoliennes, mais pas sur cette commune (site archéologique) et pas dans la forêt d’à côté (dégommée avant de constater qu’il y avait des cigognes noires). Bref le jeux c’est le nucléaire. D’ailleurs il y a un grand site d’enfouissement de déchets nucléaires tout près (Burre?). On repart avec 500g de cerises. Puis l’orage impromptu. Donc, la prochaine fois qu’on voit la menace, sortir préventivement les vestes de pluie puis, dès les premières gouttes, mettre les vestes. Bon ça a rincé mais c’était sur eau chaude automatique. Tout va bien. Surtout là en terrasse de Bar-le-Duc.
Re-pluie à nouveau. Refuge sur la terrasse d’un bistrot fermé. Quand le tenancier repasse pour nous demander si on veut aller aux toilettes, je lui dis « ah je pensais que vous passiez pour prendre une commande de bière ». 3’ plus tard, bintche pour moi, sirop pour ma stoker. Payer qqch ? Mais non, c’est offert et quand vous repasserez vous viendrez manger ici. Ah le bouchon! Ce sera pour une prochaine fois. Là c’est à nouveau grand grand bleu et grande chaleur humide. Quelques montées et de belles descentes. Notre dernière halte nous arrête à Saint-Dizier banlieue.
Suite au Der. Après une traversée pas très fun le long d’un immensissime canal d’amenée allant vers le lac, nous arrivons au camping simpliste mais qui va très bien nous convenir je pense. Pas de wifi et 4G tremblotante, on verra ce qu’on peut faire avec ça.
C’est parti pour une journée de repos, ou peut-être le tour du Der ?











Et encore :











Laisser un commentaire