Un faux mais vrai départ pour 7 jours – direction Louhans

Une opportunité avant notre « grand » départ en UK s’est proposée. Direction Louhans.
Elle va pile poil entre des rendez-vous et des contrôles avant le départ (celui vers l’UK).
Pour nous, ce sera la possibilité de tester le tandem chargé (sacoches avant et arrière et par-dessus, sacoche de cadre, en somme tout le matériel pour l’autonomie).
On en profitera pour voir si nous, en tant que moteurs sans électricité, nous suivons.


Ci-dessous, dans le lien Komoot, le compte-rendu résumé de notre périple. Les différentes étapes de chauffe y sont également référencées.


Une première journée assez chaude même si le vent contraire nous gardait dans des zones supportables. Sauf sur la grande montée de Boudry par contre. Beaucoup trop chaud. Puis l’Areuse nous a offert du répit.


Une 2ème belle journée. Nuit de camping exceptionnelle pour Charlotte. Elle devait récupérer sans nul doute. Quant à moi, OK, sans plus. Pain baguette chaud et pains au chocolat. Sympathique démarrage en douceurs.

Moins de dénivelé aujourd’hui, c’était aussi le choix de faire les premiers kilomètres sur la route principale. Le 19% noté sur l’autre proposition Komoot nous a semblé de trop. Du coup, voitures et stress intense dans un tunnel de 400m à la montée.

Magnifiques paysages très « Doubs » ensuite, des lacs splendides, des forêts somptueuses et des prairies fleuries (non fauchées) à n’en plus finir. Il fait bien assez chaud, même si le vent arrière nous rafraîchit la moindre. 

Pas évident de trouver de l’eau, le bistrot (plein à craquer) nous permet de récupérer de l’eau très froide, hmmm !

Église et son porche à l’ombre pour le picnic, situation idyllique. Ça c’est après 53km, une pause plus conséquente s’imposait.

Suite de l’après-midi avec encore bien des faux plats et des montées, chaud chaud devant. Puis splendide descente qui nous amène le long de beaux lacs dont un qui accueille bras ouverts, euh, vraiment ? Le camping est fermé depuis trois, un chalet ? On continue vers l’autre bout du lac. Ah, non, pas pour les tentes. Camping sauvage? On va voir ce qui est possible mais ça semble compliqué. Trouvé un chemin d’accès pour un champ, ce sera parfait. Manque la rivière ou le point d’eau, on va faire avec. 


31 mai, 3ème jour

Plusieurs réveils, oiseaux (ça va) et ULM (pourquoi si tôt et grrr qu’est-ce que c’est bruyant). Une fois les fourmis débarrassées, on peut se remettre aux joies du porridge du matin (un must lors de nos randos). 

Journée chaude dès les premiers dénivelés pourtant peu importants. Joie de faire une route verte (la PLM sur un ancien tracé ferroviaire). Pour une fois, plutôt enchantés du trajet et que de tunnels rafraîchissants. 

Arrêt à Lons-le-Saunier, on prend le temps. Terrasse et voitures à gogo, au pas. 

L’histoire locale est chargée par contre (voir la plaquette). Est-ce que ça laisse des traces au XXIème ? 

Voie verte, beaux aménagements dans les écriteaux et panneaux, mais où sont les bancs ou les tables pour l’arrêt picnic?

Arrivée où on avait une adresse! Yep


1er juin, 4ème jour

Nuit chez nos hôtes, après une soirée de rois et un jeux sympa (Splendor).

Petit déjeuner costaud et hop dans la fournaise qui se fait déjà bien sentir. 

Même chemin qu’hier mais à la montée. Ça change et ça va moins vite.

Avons croisé une famille à vélos et la monture de Madame avait un sérieux problème avec la chaîne et le dérailleur. Qu’est-ce qu’on est bien avec notre Pinion !

Le temps est à l’orage pour ce soir, il va falloir bien planifier la fin de journée. 

Picnic de midi dans une aire de repos, pétanque et vidange camping-car + toilettes et coin protégé avec table, le luxe. Comme ça on sait qu’à part les cimetières, ces bornes blanches sont aussi un bon plan pour l’eau. 

Discussion avec deux randonneurs à pieds avec un berger allemand paresseux. Marrant.

Vue sur le lac de Chalin, depuis le belvédère, très joli. L’infrastructure touristique semble un peu surdimensionnée ou, du moins, prenant beaucoup de place. 

Hmmm camping ouvert juillet et août, oooops. L’orage menace et ça gronde. 

Ok, ce sera à l’entrée du camping, table à disposition (si on arrive l’utiliser avant la pluie). 

Tarp déployé selon le brevet Rueff, tente au sec (si ça tient) et demain pliage au sec aussi. 

Une certaine fatigue se fait sentir, pâtes au bouillon et, hop, au lit. Correctif, pâtes au bouillon a même la casserole directement dans la tente. Les érables ne font plus écran à la pluie. Gasp 

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