Premier arrêt balnéaire durant notre périple, comme on peut le rêver… à savoir sans le monde qui va normalement avec ! Shëngjin (St-Jean) beach presque que pour nous !

Avons le privilège de voir le coucher du soleil ! Je m’explique: en été le soleil disparaît derrière la colline sur la droite et n’est donc pas visible du pôvre estivant déjà stressé par tout ce monde qui se presse sur la Croisette bondée !

Ici, comme bien souvent sur la côte albanaise (sic), le principe est de construire bcp bcp et serré (très serré) si possible. Est-ce pour donner une ombre bienfaisante ? Pour créer une atmosphère de proximité à l’image de ce que les gens vivent sur la plage (ou la Croisette)? 

Et là, avec Prenga (en escorte sur au moins un kilomètre avec son engin) et Lena, c’est à nouveau l’accueil albanais, chaleureux, curieux (de nous et de notre périple mais de tout en général aussi), contents de partager miel et raki puis de nous fournir en … pain fromage tomates-vinaigrette oignon oranges grenades… Nous sommes gâtés. La prochaine fois on doit dormir sur place !

Et hop une petite ascension vers Krujë, ville-musée mais aussi capitale au temps de Skenderbeg. Le musée à sa gloire est fascinant : il incarne ces hymnes aux figures fondatrices, héros et frondeurs contre l’oppresseur envahisseur (le musée date de l’époque fermée de l’Albanie, tiens donc). Il faudra que je me renseigne sur ce « style » (on a pareil avec Guillaume Tell ou Winkelried et consorts).
La citadelle est splendide et offre une superbe vue.

Durrës, une autre capitale sous Zog 1er (son château restant propriété des héritiers est abandonné – quelques démêlés en suspens, semble-t-il). L’amphithéâtre est partiellement encore « occupé » par des maisons (Tu loges où? À l’amphi, pourquoi ?)… 

Curiosité routière: le bus qui s’arrête sur la « presque » autoroute pour charger deux nouveaux passagers. Pas certain que les policiers quelques mètres plus loin aient apprécié la manœuvre !

Divjakë (superbe accueil local pour nous dégoter un petit hôtel) et une belle promenade tout-terrain (tandem) pour faire le tour de la lagune de Karavasta. Génial et étonnant. Pas vu les pélicans par contre. 

Divjakë et ses anguilles du lagon, une première pour nous, fabuleux !!! Et tellement marrant à croquer…

Berat et ses quartiers musulman (Mangalem) et chrétien (Gorica). Magnifique citadelle aussi (encore habitée actuellement). Splendide ville, assurément (inscrite au patrimoine de l’UNESCO) ! Et de nombreuses maisons sont à vendre ou, du moins, inhabitées. Lits froids sur fond d’exode… (25% de la population ?). Ici les statistiques ne sont pas claires (à l’instar de la Macédoine).

Berat et une partie de soirée passée  avec Alma, directrice d’un centre d’éducation spécialisée et ayant étudié via des partenariats avec la HEPL. Nous sommes très heureux de pouvoir mieux comprendre certaines réalités, cette envie de faire (bien et professionnellement) se mêlant à l’envie de jouer… à la loterie (américaine pour la GreenCard). Les mentalités évoluent lentement, trop peut-être selon Alma. Nous ne sommes pas certains de comprendre les nouvelles politiques non plus, par exemple face à la différence, roms y compris ! Pas facile…

Aller à Fier c’est vivre du tout-terrain avec des conditions de routes très diverses, agrémentées de senteurs de pétrole. Pas vraiment capté pourquoi le bitume qu’ils en tirent (notamment) n’est pas généreusement étalé sur ces portions de routes que nous devons sillonner !

Fier n’est pas vraiment une ville touristique, c’est bien Apollonia qui est LE must local (à une quinzaine de kilomètres). Fascinant de pouvoir découvrir cet endroit presque en solitaires, très romantique assurément ! A remarquer les oliviers centenaires et la splendide église orthodoxe (12/13e s.) construite tout simplement avec les pierres du site… pourquoi se gêner ?

Le drapeau BOB n’est plus (perdu? arraché?). Nous l’avons remplacé car l’élément voyant nous semble important pour notre sécurité.  N’est-il pas joli aussi, notre tournesol qui fait tourner les têtes (dont la mienne, pour contrôler s’il est toujours bien accroché!) ???
[  A la question « elle est toujours là, ma fleur? », je (Charlotte) réponds: « oui, je suis là! »… :-))  ]

L’art du bunker est poussé à son comble ici, nous vous l’avions déjà dit. Mais, ici, est-ce un four à pizzas ? une maison d’habitation ?